Andre Malraux et le Japon
La rencontre de Malraux avec le Japon a réorienté plusieurs de ses réflexions sur l’art et les civilisations mais aussi sur la mort, la religion ou le sens du sacré.
Nos architectes ont rêvé leurs cathédrales commedes pierres d'éternité, ceux d'Ise ont rêvé la leur comme le plus grandiose des nuages.
Antimémoires
Le grand écrivain figure parmi ces rares intellectuelsfrançais intéressés, attirés voire troublés par ce pays lointain et complexe, cette « poignée de graines de millet éparpillées aux limites du monde » selon l'image des bouddhistes.
A peine André Malraux débarque-t-il à Kobe, le 7 octobre 1931, qu'il déclare aux nombreux journalistes japonais venus à sa rencontre : « C'est la volonté de connaître le véritable art du Japon et son profond état d'âme qui m'a porté jusqu'à votre pays.